jeudi 25 octobre 2012

Boy vs Girl


Pour tout vous dire, avant d’être enceinte, quand j’imaginais  mon futur bébé, je le voyais en pyjama rose bonbon, avec un joli bandeau dans les cheveux bien cucul la praline, des tas de fringues Hello Kitty, un beau petit tutu et toute la panoplie de la mini-pouffe,  bref je m’imaginais une fille. (Bon j’imaginais aussi un bébé préférant parler plutôt que pleurer, faisant ses nuits à la sortie de la mater et sachant faire ses bib tout seul… autant vous dire que dans le genre à côté de la plaque, je me pose là !)

Donc vous l’avez compris je me goure souvent puisqu’à l’echo du 5ème mois, je n’ai pas attendu que l’échographiste ouvre la bouche pour apercevoir… un zizi !
J’allais donc avoir un GARCON !!!

J’allais  être confrontée à l’inconnu. N’ayant pas de frère, avoir un garçon c’était devoir inventer le lien « mère-fils » dont je ne connaissais rien.
Allais-je le comprendre, saurais-je faire sa toilette intime (oui je sais, c’est con comme question, mais c’est un endroit super sensible, et n’étant pas pourvu moi-même d’un pénis –scoop ! je suis sûre que vous ne vous en doutiez pas !- difficile de savoir comment s’y prendre…) ? Et puis, je devais faire une croix sur les virées shopping avec ma fille, sur le fait de jouer à la poupée ou au petit poney, sur le maquillage et les déguisements de princesse (je vous ai déjà dit que j’étais hyper cucul la praline ?)

Me projeter avec un petit garçon ça voulait dire jouer à la bagarre plutôt que de faire des calins, lui offrir des épées pour Noel et des petites voitures, et l’amener au foot le week end plutôt qu’à la danse ! (han, comment elle est trop sexiste la mummy !!!!! )

Bon j’exagère à mort, hein, je sais bien que tous les petits garçons ne sont pas forcément fan du ballon rond et ne passent pas tous leur journée à se foutre sur la gueule, et que les petites filles ne sont pas toutes fan de froufrou et que certaines commandent des poupées pour leur éclater la gueule… Mais bon ce cliché ne me quittait pas et je me disais qu’il serait forcément plus proche de son papa qu’ils partageraient plus de points communs… En plus toutes mes copines enceintes (au nombre de 8 s’il vous plait) attendaient toutes des filles, bref je me sentais un peu seule et effrayée face à l’inconnu !

Et puis mon petit crevetton a poussé son premie cri (ATTENTION ! séquence émotion, allergiques au gnan-gnan, veuillez sauter ce paragraphe ) la sage femme m’a posé ce petit être tout chaud, tout doux  et si beau qui s’est immédiatement recroquevillé contre ma poitrine et, of course, ça aurait même pu être un chimpanzé que je l’aurais pas échangé contre 1000 petites filles !

Pour autant, je n’ai pas fini de me poser des questions. Comment notre relation va t’elle évoluer ? Sera t’il câlin avec sa maman ? Que ferons nous comme jeux ?

Alors si vous vous êtes posés les mêmes questions et si aujourd’hui vous avez des réponses à m’apporter ou si vous voulez me raconter votre relation avec votre fils (ou votre fille d’ailleurs), et/ou vos doutes et vos appréhensions , je recueillerais vos témoignages avec grand plaisir !



mardi 23 octobre 2012

THE pédiatre


Quand tu as un enfant, tu fais la connaissance d’un nouveau médecin : le pédiatre.
Après neuf mois à écarter les cuisses devant moults gynécos et sages femmes, à te faire piquer tous les mois au labo, à pisser dans un gobelet et à mourir de peur que l’aiguille de la balance ne pète les scores devant une infirmière à l’œil réprobateur, t’es bien contente de ne plus être au centre de toutes les attentions médicales !

Oui mais du coup c’est ton grumeau qui l’est, et le grumeau même s’il t’empêche de dormir, sortir, manger, forniquer, regarder la télé, te laver… (rayer la mention inutile) (héhé, c’était un piège il n’y en a pas !), bha tu l’aimes. Beaucoup même.
Du coup, tu veux le top du top du pédiatre, le must have du docteur option bébé.

Le premier qu’on a vu, le souriceau avait 10 jours, c’était pour un problème de constipation (wai, parce qui s’il vomit à tout va il a un peu de mal à évacuer de l’autre côté…) et que la constipation tout le monde sait ça, c’est super grave !!! (Bon en fait non, mais quand t’es parent depuis 10 jours et que ton seul sujet de conversation c’est la fréquence des selles de ton rejeton, leur consistance et leur couleur, t’as l’impression qu’il n’y a rien de plus important au monde ! )

Oui, je sais, trop glamour la vie de jeune maman, parler caca, vomi, toussa avec son conjoint, tout de suite tu sens que ça va aider ton couple à se retrouver après l’accouchement…

Bref revenons à nos moutons, on a donc rencontré un premier pédiatre plutôt très gentil, et très à l’écoute des parents stressés que nous étions sommes. Mais on est ressorti avec une ordonnance longue comme le bras de laxatifs et d’anti vomitifs qui a fait bondir ma sage femme.
Du coup on est allé chez un autre pédiatre qu’elle nous a conseillé, mais un peu à reculons parce qu’il est pas à côté de chez nous.  Arrivés dans la salle d’attente, on s’est immédiatement sentis chez nous. Plein de jouets, une balançoire accrochée au plafond, et… plus d’une heure et demi de retard (mais ça on l’a compris après, c’est presque partout pareil). 

Et puis le Docteur  Mamour est enfin venu nous chercher...
Nan je rigole en fait c’est un grand bonhomme presque chauve avec des lunettes, une petite voix nasillarde, une belle moustache blanche et un regard doux. Le mec on avait tout de suite envie de l’aimer, et puis la consultation ça n’a été que du bonheur ! Il a allongé notre bébé, l’a déshabillé et lui a fait un grand sourire en lançant un « Bonjour Casimir, bienvenue parmi nous ! » . (Pour ceux qui croiraient tout ce qui est écrit ici, je me dois d’indiquer, que Casimir n’est pas le vrai prénom de mon fils, il m’arrive d’avoir des gouts bizarres, mais tout de même, j’ai ma dignitié…).
Alors voilà, ça a été en quelque sorte un coup de foudre entre Docteur Moustache et nous et ça vaut bien de galérer avec la poussette (le sac à langer, les langes, le nid d’ange, les doudous…) dans un bus bondé…







lundi 22 octobre 2012

Ca c'était avant !


Avant, dans mon ancienne vie de parisienne, branchée, gaulée et sans enfant, je me demandais toujours pourquoi les jeunes mères n’avaient jamais le temps de rien. Mes copines qui devenaient maman m’expliquaient  qu’elles  n’appelaient plus personne, ne sortaient plus, ne se lavaient plus (si, si…) et avaient à peine le temps d’aller aux toilettes (pathétique, je sais…). 
J’avoue que j’avais un peu de mal à les croire.

Certes, un petit bébé gesticulant et bavouillant doit être assez prenant, mais bon y a bien un lit ou un transat pour le poser le temps d’aller se doucher, non ? Et puis ça fait la sieste ces petites bêtes !

Mais paraît que ça pleure quand on les pose au début… So what ? Quelques minutes est-ce si grave ?
Bref ça me semblait un peu exagéré cette histoire de temps à soi dont on ne dispose plus.

Enfin ça c’était avant…
Avant que je sois moi aussi l’heureuse maman d’un petit bébé gesticulant et régurgitant (ouais, le mien il fait plus que baver, il gerbe. Tout le temps. Il fait les choses en grand quoi.)

Je dois avouer que depuis que Minipouce est arrivé, j'ai moi aussi bien du mal à le poser. Rapport au fait que les premiers mois il ne dormait QUE dans mes bras (toilettes et douche proscrits avec le greffon, c'est dangereux j'ai essayé). Et qu'aujourd'hui il a décidé que la sieste c'est pour les nuls.
Alors oui, je dois l'avouer, j'ai moi aussi le cheveux gras et le poil long, et j'ai hâte de retrouver un peu de temps pour reprendre forme humaine...